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Sécuriser 700 sites et 6 000 utilisateurs mobiles

Sécuriser 700 sites et 6 000 utilisateurs mobiles

Depuis 1975, le DSRV (l’Assurance pension allemande), fait face à un enjeu de taille : garantir la sécurité des transferts de données avec les professionnels de la santé. Son directeur, Walter Steeger, nous parle de son partenariat avec T-Systems.

Le partenariat entre Deustche Telekom et le DSRV dure depuis 40 ans. Vous faites personnellement partie de cette organisation depuis 35 ans. Comment cette alliance a-t-elle débuté ?

La situation était très différente à l’époque : les données étaient collectées, stockées et transmises sur papier, puis sur bande magnétique. Au début des années 1980, le DSRV a décidé de diffuser ses informations à l’aide de lignes de données dédiées. À l’époque, c’était encore assez peu courant. Nous avons dû solliciter une permission spéciale auprès du département des services postaux qui est plus tard devenu Deutsche Telekom. Il n’y avait pas d’alternative à l’époque et c’est ainsi que notre partenariat a débuté.

Quelles raisons motivent votre partenariat depuis toutes ces années ?

Au fil des décennies, nous avons travaillé avec T-Systems sur une variété de projets, parfois extrêmement complexes. Après la réunification allemande, nous avons dû connecter 255 sites de l’ancienne RDA à notre centre de données, une entreprise titanesque que beaucoup pensaient impossible. Mais ensemble, nous y sommes parvenus. Beaucoup d’autres projets ont suivi et cet opérateur de télécommunications a toujours su répondre à nos attentes. Lorsque nous lançons un appel d’offres, T-Systems doit démontrer sa valeur et, dans la plupart des cas, emporte la mise. Récemment, ils ont gagné le contrat pour l’exploitation de nos réseaux voix, données et téléphonie cellulaire. En collaboration avec le spécialiste des réseaux Cisco, T-Systems gère désormais une solution sécurisée et complète pour près de 700 sites et 6 000 utilisateurs mobiles dans toute l’Allemagne. Ce réseau englobe toutes les technologies d’accès, des lignes téléphoniques RNIS aux réseaux MPLS à haute vitesse en passant par la 4G pour les communications mobiles.

Quel est votre axe de travail actuel ?

Actuellement, notre plus gros enjeu est la sécurité des données. Chaque année, notre centre de données traite des milliards de jeux de données sensibles contenant des informations très confidentielles. Nous ne pouvons pas nous permettre de négliger la sécurité. Nous sommes légalement tenus de respecter des normes extrêmement strictes. Notre deuxième axe est l’automatisation complète des échanges de données. L’Allemagne est déjà relativement en avance sur ce point, mais beaucoup d’autres pays de l’UE basent toujours leurs processus sur du papier. Nous participons à différents comités et groupes de travail faisant du lobbying auprès des organisations responsables de l’automatisation. Beaucoup de jeunes européens cherchent du travail dans un pays voisin. Le transfert de données sur papier n’est donc tout simplement plus viable aujourd’hui.