Sur le terrain
Quand le stade de demain adopte le « Nuage »

Quand le stade de demain adopte le « Nuage »

Cet été, tous nos regards étaient braqués sur Rio. Plus précisément sur les lieux où se sont déroulés les Jeux Olympiques : les stades. À l’ère numérique, ils deviennent de véritables hubs de services pour séduire les spectateurs. Avec un levier puissant : le Cloud.

Et si le smartphone devenait le meilleur ami des supporters pour acheter leur billet, trouver leur place, régler leurs achats, revoir les actions sur le terrain… ? C’est toute l’ambition des stades connectés qui se multiplient aux quatre coins du globe. Un concept qui utilise à la fois la géolocalisation du spectateur, les transferts d’information produits, de contenus dynamiques et de publicités ainsi que les réseaux sociaux ou les systèmes de paiement électronique.

Croiser des milliers de flux de données

Pour faire fonctionner ce dispositif, tous les flux de données sont transférés de manière ultra sécurisée dans des data centers. Les données telles que l’environnement du supporter, son mode de vie et ses différentes interactions sont analysées afin d’optimiser au mieux les campagnes marketing et la logistique, pour garantir une bonne disponibilité des stocks, par exemple. Ces innovations mobiles et digitales reposent à la fois sur un réseau Wi-Fi et sur un service Cloud permettant à des dizaines de milliers de personnes réunies dans un même espace de pouvoir interagir en temps réel avec les marques ou le club.

Le stade connecté, cette infrastructure démesurée

L’instauration de ces nouvelles « expériences de consommation » qui fidélisent les spectateurs et augmentent les ventes passe en premier lieu par des investissements technologiques. Le nouveau stade des « Atlanta Falcons » qui devrait ouvrir en 2017 et revendique de devenir le stade le plus technologique au monde sera un bel exemple de ces nouveaux stades 3.0. Il surpassera technologiquement le Levi’s Stadium de San Francisco qui offre déjà 2,13 terabytes de data sur son réseau Wi-Fi. En France, le stade Allianz Riviera de Nice, inauguré en 2014, est équipé de plus de 460 bornes Wi-Fi et le nouveau Stade des Lumières lyonnais supporte quelque 25 000 connexions simultanées. Chacun s’est doté d’infrastructures de communication considérables basées sur le Cloud pour répondre au besoin de rapidité, d’agilité et de sécurité de ces nouveaux usages.

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Un hub de services pour les supporters

Imaginez ce nouveau territoire d’interactions. Le spectateur commence par repérer sur son smartphone les places de parking libres et son siège. Puis, il pénètre dans l’enceinte sportive après avoir présenté son ticket d’entrée acheté et stocké depuis son mobile. Le stade étant entièrement équipé de Wi-Fi, il peut facilement identifier les différents points de vente via une application spécifique. Les marques vendues dans l’enceinte du stade mettent également à disposition des supporters des applications pour se divertir et gagner des cadeaux.

Au fur et à mesure que le spectateur se déplace, il reçoit des notifications d’offres promotionnelles hyper-personnalisées afin de l’inciter à se diriger vers les stands où il pourra régler en paiement mobile, s’il n’a pas déjà commandé en ligne afin d’éviter les files d’attente. Des services rendus possible grâce aux iBeacons, ces objets connectés installés dans les bâtiments.

Une fois le match commencé, les spectateurs peuvent échanger leurs impressions, photos ou vidéos en temps réel via une application dédiée – connectée aux réseaux sociaux –, tout en accédant à des contenus personnalisés générés par des experts, tels que des statistiques, des ralentis ou des vidéos spécifiques. Pendant la mi-temps, les supporters participent à des jeux interactifs en réalité augmentée ou se prennent en photo avec des hologrammes de joueurs. De quoi attirer et fidéliser le public.