Avenir
Veiller au développement de l’e-mobilité

Veiller au développement de l’e-mobilité

L’e-mobilité s’est enfin imposée. Lentement, mais sûrement. Selon l’Avere, on devrait atteindre le million de voitures 100% électriques circulant en France dans les prochains mois. En 2021, le nombre d’immatriculations de voitures 100% électriques a augmenté de 62% par rapport à 2020. Ce chiffre continue d’augmenter en 2022. Selon la PFA, en 2021, 9,8% des voitures achetées étaient électriques. Si on ajoute les voitures hybrides rechargeables, ce chiffre grimpe à 18,3%. Les consommateurs l’ont compris, l’avenir est électrique.

Au moins 400 000 bornes de recharge électriques sont nécessaires

L’innovation dans le secteur automobile est en plein essor. Et plus particulièrement, dans l’e-mobilité. Des expériences positives pour les utilisateurs, des technologies fiables et une gamme de véhicules toujours plus étendue facilitent le passage à l’e-mobilité. Si la tendance actuelle en matière d’immatriculation de voitures électriques se poursuit, les objectifs fixés par Emmanuel Macron, d’avoir 2 millions de véhicules électriques ou hybrides rechargeables circulant en France d’ici 2030 pourront être atteints.

L’engagement clair de l’industrie automobile donne un élan supplémentaire à l’électromobilité. La Zoé et la Model 3 ont bouleversé le marché dans les dernières années. En 2021, 25 700 unités de Renault la Zoé ont été vendues, à peine plus que les 24 911 de la Tesla Model 3. Peugeot complète le podium avec sa e-208, et ses 18 948 unités. Respectivement, cela correspond à 14,8%, 14,3% et 10,8% de parts de marché pour ces véhicules.

Cependant, au 31 mai 2022, la France compte 62 136 bornes de recharge pour voitures électriques. Ce chiffre est en forte augmentation aussi, avec plus de 2000 points de recharge ouverts en 30 jours. Il est toutefois important de remarquer que cela constitue près de 1 borne pour 10 voitures seulement. Toutefois, le trafic électronique, qui augmente rapidement, devrait pouvoir se fluidifier d’ici à la fin de la décennie.

Il faudra aussi des processus et des applications intelligents qui garantissent une coopération fluide en arrière-plan et des processus de facturation transparents pour les acteurs concernés. Bien que organismes d’état et constructeurs tombent d’accord pour dire que la croissance s’accélère, le mérite en revient aussi à des entreprises comme Comfort Charge.

Un problème de facturation : trop complexe

En tant qu’opérateur de points de charge, la société exploite actuellement un réseau de 160 stations pour une capacité de charge pouvant atteindre les 150 kW. Ces points de charge rapide ne prennent que neuf minutes en moyenne pour remplir une voiture d’électricité pour 100 km de conduite.

Une gestion de facturation innovante pour l’e-mobility

Alors que Comfort Charge est responsable de l’infrastructure physique, de la négociation des places de stationnement pour l’accès à la borne et l’assurance que l’électricité circule bien dans les stations de recharge à tout moment, ce sont les fournisseurs d’e-mobilité qui s’occupent de l’aspect commercial des stations de recharge. Ils rendent les stations de recharge accessibles aux clients privés et aux propriétaires de véhicules commerciaux, qui peuvent s’identifier aux bornes, via des cartes de recharge ou une application mobile. En plus de ce modèle, Comfort Charge permet des processus de recharge ad hoc, qui peuvent être effectués sans argent liquide via PayPal, carte bleue ou une carte de membre d’un club automobile – sans nécéssite d’avoir un contrat avec le fournisseur.

Cette complexité soulève à la question de savoir comment les fournisseurs de mobilité peuvent rendre leur facturation de la recharge électronique transparente, rapide et fiable. Afin de présenter au client une facture transparente, des données hétérogènes provenant de diverses sources doivent converger vers un système unique.

« Le principal défi est de réconcilier des ensembles de données divers et, dans certains cas, très dynamiques : les prix des fournisseurs d’électricité, la quantité achetée par point de charge, les données du contrat individuel d’un client EMP ainsi que l’accès aux prestataires de services de paiement doivent être intégrés et cartographiés de manière exhaustive. Cela nécessite un backend puissant et fiable – et une entité qui se charge de la compensation, c’est-à-dire de l’harmonisation des données de facturation vis-à-vis des fournisseurs d’e-mobilité. »

Patrick Eberwein, directeur général de Comfort Charge

Résoudre la complexité par une facturation automatisée

Pour répondre aux exigences élevées de la compensation, Comfort Charge a collaboré avec T-Systems pour mettre en œuvre une solution de plateforme basée sur SAP pour les activités B2B.

« Un projet en cours qui se développe en même temps que l’infrastructure et les besoins de Comfort Charge »

Gerhard Klein, architecte solutions SAP chez T-Systems

Le système entièrement automatisé sert à régler les données de tarification entre Comfort Charge et les différents fournisseurs d’e-mobilité. Tout en créant des processus financiers rigoureux en harmonisant les données souvent hétérogènes des systèmes des fournisseurs.

Mais malgré son grand potentiel, le marché de l’e-mobilité est également confronté à des incertitudes. En effet, tant les exploitants d’infrastructures de recharge que les fournisseurs d’e-mobilité doivent être en mesure d’augmenter rapidement leurs capacités.

« Cela ne fonctionne bien que si les systèmes peuvent être mis à l’échelle en arrière-plan sans restrictions. Grâce à nos services SAP, leur infrastructure d’approvisionnement ainsi que l’application elle-même peuvent être étendues presque indéfiniment »

Gerhard Klein, architecte solutions SAP chez T-Systems.

Toutefois, l’évolutivité est essentielle. En effet, des solutions de facturation performantes, comme la plate-forme de facturation basée sur SAP, constituent l’épine dorsale d’une infrastructure d’e-mobilité fiable et donc pérenne. Un jour, qui sait, peut-être que la recharge se fera même toute seule… Nous vous conseillons de découvrir notre article sur les plateformes connectées dans la voiture du futur, qui complémente bien cet article, à nos yeux.